Partage des parts de marché globales

entre les principaux acteurs

À l’échelle mondiale, il existe de nombreux moteurs de recherche, mais seulement quelques-uns se partagent le gateau. Sans surprise, Google arrive en première place. Ce qui n’est pas surprenant tant l’entreprise redouble d’efforts pour innover.

Il faut aussi mentionner que Youtube est souvent considéré comme le deuxième moteur de recherche mondial. Mais comme il ne s’agit pas à 100% d’un moteur de recherche, il n’est pas pris en compte dans ces statistiques.

• Google : avec environ 92% des requêtes mondiales, Google reste sans conteste le leader incontesté des moteurs de recherche.
• Bing : créé par Microsoft en 2009, Bing représente près de 3% des recherches dans le monde actuellement.
• Yahoo ! : autrefois l’un des géants de la recherche en ligne, Yahoo ! a aujourd’hui moins de 2% des parts de marché.
• Baidu : ce moteur de recherche chinois est extrêmement populaire dans son pays d’origine, où il a une part de marché d’environ 70%, ce qui lui donne environ 1% à l’échelle mondiale. C’est le bénéfice d’avoir un marché intérieur de plus d’un milliard d’habitants.
• Yandex : très prisé en Russie et dans certains pays de l’ex-URSS, ce moteur de recherche représente moins de 1% des parts mondiales.

Ces chiffres montrent que le marché est largement dominé par Google, qui profite d’une reconnaissance internationale et d’un algorithme performant. Mais dans certaines régions du monde, les moteurs de recherche locaux arrivent soit à percer, soit étaient là avant que Google ne s’implante et ont donc garder une belle longueur d’avance.

Face à la domination de Google :

des stratégies locales

Malgré le poids écrasant de Google, certains acteurs réussissent à faire face sur leur marché local ou en se différenciant avec une approche plus éthique ou écologique.

Miser sur un marché local : Baidu, Yandex, Naver, Seznam, Cốc Cốc Search 

Si ces noms ne vous disent rien. Ce n’est pas étonnant. 
Ce sont des moteurs de recherche qui dominent sur leur marché national. Ils n’ont certes pas un poids très important sur la scène mondiale mais ils sont des poids-lourds sur leurs marchés respectifs.

Un exemple marquant de cette stratégie c’est Baidu, leader incontesté en Chine 🇨🇳 avec près de 70% de parts de marché. Ce moteur de recherche chinois a su tirer profit de la particularité des caractères chinois et de la censure appliquée par le gouvernement pour se différencier de Google et s’imposer sur son marché national.

C’est à peu près la même chose pour Yandex, qui domine en Russie 🇷🇺 grâce à sa meilleure compréhension de la langue russe (et de l’alphabet cyrillique notamment) et de la culture locale dans le pays le plus grand du monde. Il est aussi intéressant de noter que Yandex est présent dans certaines des anciens pays de l’URSS. Par exemple, Yandex est utilisé en Moldavie. Il était aussi présent en Estonie avant le conflit avec l’Ukraine.

Direction l’Europe centrale et la République Tchèque 🇨🇿 où il est bon de mentionner Seznam. Créé en 1996, il s’est implanté avant que d’autres acteurs ne songent à s’implanter en Tchèquie. Il a depuis gardé une place prépondérante dans le marché digital tchèque.

Partons en Asie, et plus particulièrement en Corée du Sud 🇰🇷, où c’est Naver qui règne en maître. Avec plus de 70% des parts de marché. Ce moteur de recherche local s’appuie sur une interface conviviale et de nombreux services additionnels pour séduire les internautes sud-coréens et se démarquer de la concurrence internationale.

Toujours en Asie, au Vietnam 🇻🇳, Cốc Cốc domine avec 22 millions d’utilisateurs mensuels. 

Les premières percées d’acteurs francophones

Et pour les marchés francophones alors ? Et bien il existe Qwant et Swisscows.

Qwant, c’est le petit français 🇫🇷 qui grapille des places petit à petit depuis 2013. Il n’est pas encore très connu mais propose une interface bien pensée et des résultats de qualité tout en protégeant vos données. Un combo gagnant jusqu’à présent. Moins utilisés, il existe aussi Exalead et Premsgo qui visent davantage les entreprises que les particuliers français. 

Les Helvètes ne sont pas en reste avec Swisscows, le moteur de recherche suisse 🇨🇭 qui lui aussi commence à se faire un nom localement.

Il existe même des alternatives encore plus locales. L’Alsace et la Bretagne ont leur propre moteur de recherche. Et oui, le moteur de recherche Alsacien nommé Koogel permet de faire des recherches qui mettent en avant les entreprises locales et la culture alsacienne. Un équivalent breton a existé avec Gwenood, mais il n’est plus actif aujourd’hui. Tout comme Mozbot.fr qui s’est éteint en 2018.

Cette stratégie de viser un marché local plus qu’international fait des émules et il nous faut par exemple mentionner Istella qui n’est pas très connu mais qui essaie de se faire une place dans le coeur des Italiens.